Fin septembre, le GIEC doit officiellement présenter à Stockholm la première partie de son 5ème rapport sur le climat, en l'occurrence le résumé (AR5) destiné au monde politique dans lequel sont concentrées ses recommandations d'ordre politique. Et c'est, essentiellement sur cette base que l'UE et nombre de pays vont définir leur politique 'climatique' et énergétique, politiques généralement extrêmement coûteuses mais aux effets nuls sur le climat …
Mais, ce rapport a-t-il une quelconque légitimité scientifique pour influencer de telle manière les politiques des Etats et, par là, notre vie de tous les jours ? Pour moi, la réponse est clairement NON pour plusieurs raisons :
- le GIEC est une organisation créée par l'ONU pour trouver des explications et des solutions au réchauffement climatique global d'origine humaine (ce n'est pas moi qui le dis mais le site officiel du GIEC : Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.). Ce qui signifie clairement que le GIEC part du POSTULAT (hypothèse jamais démontrée) qu'il existe un réchauffement climatique d'origine humaine, ce qu'il ne va donc pas contredire car cela serait contraire à sa mission … Le GIEC sélectionne donc soigneusement les études qui lui serviront de références pour établir ses conclusions et recommandations POLITIQUES !
- Les rapports d'évaluation publiés par le GIEC, en particulier le 5ème ( dont le résumé à l'intention des décideurs politiques – AR 5) qui doit être publié le 27 septembre, peuvent être 'pré-évalués' par les gouvernements … (de nouveau, sur le site du GIEC : Comme ce fut le cas dans le passé, les grandes lignes sont élaborées selon des modalités précises auxquelles doivent se conformer des spécialistes du changement climatique de toutes les disciplines et des utilisateurs des rapports du GIEC, en particulier les représentants gouvernementaux.). Si l'on en croit le magazine allemand Der Spiegel, le gouvernement allemand serait opposé à ce que le rapporte mentionne un ralentissement de l'augmentation de température ces 17 dernières années : http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/ipcc-verhandlungen-politiker-gegen-wissenschaftler-beim-uno-klimareport-a-923507.html (pour ceux qui ne maîtrisent pas suffisamment l'allemand, Google Translate est votre ami ou utilisez Chrome comme navigateur, il intègre une fonction de traduction)
Comment, dans ces conditions, accorder le moindre crédit aux rapports du GIEC ? Il s'agit d'une organisation POLITIQUE dont la mission est basée sur un POSTULAT (pour ceux qui comprennent ce que c'est) et ses rapports sont d'abord soumis aux divers gouvernements qui peuvent les amender …
Il n'y a qu'une seule chose à faire : DÉMANTELER cette organisation politique dont les élucubrations ont déjà coûté beaucoup trop cher aux divers pays (et l'UE) qui ont eu la faiblesse de les croire alors que leurs prévisions ne collent EN RIEN à la RÉALITÉ …