L’indécence de certains politiques

Dans le cadre de la saga des nominations politiques à la tête des grandes entreprises dites publiques (qui ne sont 'publiques' que parce que la majorité, voire la totalité de leur capital est aux mains des pouvoirs publics), un député (ancien ministre) est désigné pour siéger en tant que président du CA de Belgacom ; jusque là 'business as usual' : il s'agit d'une nomination politique et on place un juriste ne connaissant rien aux télécoms ) la tête de la plus grosse entreprise télécoms de Belgique …

Mais, comme cette fonction est incompatible avec son mandat de député, il démissionne logiquement de mandat pour assurer une fonction plus prestigieuse et, surtout, mieux rémunérée … MAIS, parce qu'il y a un mais, de par sa démission, il va recevoir son indemnité parlementaire encore pendant 2 ans et demi, soit un montant global de pas moi de 270.000 EUROS !!!

C'est INDECENT ! En effet, les parlementaires sont déjà largement rémunérés et bénéficient de nombreux avantages (dont une très confortable retraite) et s'octroient une prime de départ quand ILS DEMISSIONNENT … On peut comprendre qu'ils reçoivent une compensation (mais pas de l'importance qu'elle a actuellement) quand ils ne sont pas réélus mais pas quand ils démissionnent, surtout pour occuper une fonction encore mieux rémunérée … Dans le privé, quand un employé démissionne, il n'a droit à rien (et même pas tout de suite aux indemnités de chômage, il doit attendre plusieurs mois !) !

Il est temps que es politiques arrêtent de faire comme si l'argent du contribuable leur appartenait, il est temps qu'il mette fin à leurs privilèges d'un autre âge et que, comme chaque citoyen, il fassent de sérieux efforts pour faire face à la crise ; mais il est vrai que les efforts, c'est pour tout le monde, sauf EUX, qui se considère comme une 'élite', au-dessus de toutes ces contingences du petit peuple …

 

Voir par exemple : article de La Libre en ligne du 28/09 ou l'article du Soir en ligne du 28/09

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Le (futur) rapport AR5 du GIEC n’a aucune légitimité scientifique

Fin septembre, le GIEC doit officiellement présenter à Stockholm la première partie de son 5ème rapport sur le climat, en l'occurrence le résumé (AR5) destiné au monde politique dans lequel sont concentrées ses recommandations d'ordre politique. Et c'est, essentiellement sur cette base que l'UE et nombre de pays vont définir leur politique 'climatique' et énergétique, politiques généralement extrêmement coûteuses mais aux effets nuls sur le climat …

Mais, ce rapport a-t-il une quelconque légitimité scientifique pour influencer de telle manière les politiques des Etats et, par là, notre vie de tous les jours ? Pour moi, la réponse est clairement NON pour plusieurs raisons :

  • le GIEC est une organisation créée par l'ONU pour trouver des explications et des solutions au réchauffement climatique global d'origine humaine (ce n'est pas moi qui le dis mais le site officiel du GIEC : Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.). Ce qui signifie clairement que le GIEC part du POSTULAT (hypothèse jamais démontrée) qu'il existe un réchauffement climatique d'origine humaine, ce qu'il ne va donc pas contredire car cela serait contraire à sa mission … Le GIEC sélectionne donc soigneusement les études qui lui serviront de références pour établir ses conclusions et recommandations POLITIQUES !  Continuer la lecture
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Belgique. Le taux de chômage au plus haut mais … tout va bien Mme la Marquise !

Ce 19 août, les médias rapportent que le taux de chômage en Belgique a atteint des sommets : 8.7% de la population active qui est sans emploi soit plus de 600.000 personnes ! Mais, réaction directe de certains : on ne doit pas se plaindre, c'est pire ailleurs dans l'UE ! Comme quoi certains sont vite contents : notre économie va à vau-l'eau par l'incompétence de nos 'dirigeants' qui n'ont aucune vision, aucun sens de ce que vivent réellement nombre de nos concitoyens (pas difficile de ne pas s'en rendre compte quand on bénéficie d'un salaire plus que confortable et de très nombreux avantages divers alors que d'autres doivent survivre avec 1.000€ par moins, voire moins …).

De nombreux acteurs économiques et autres experts pointent du doigt l'improvisation continue des gouvernements : on réagit au coup par coup (pour combler des trous au cours d'un conclave budgétaire), on prend des mesurettes (qui vont parfois dans le bon sens) qui n'ont quasi aucun effet mais qui sont le résultat de compromis mous destinés à ne fâcher vraiment aucun des nombreux partenaires de la majorité gouvernementale.

Ce dont a BESOIN notre pays, ce sont des mesures FORTES destinées à redynamiser notre économie, à rendre nos entreprises à nouveau compétitives plutôt que de les asphyxier avec des taxes, des formalités administratives, … Le différentiel de compétitivité avec nos partenaires, nos voisins directs n'est pas un leurre, il est de plusieurs % (et même plus de 10%) et il faut baisser le coût de la main d'oeuvre ainsi que le coût de l'énergie qui ne fait que grimper à cause d'un semblant de politique énergétique on ne peut plus aberrante !

Pourquoi n'envisage-t-on jamais le système 'flat tax' lors des discussions budgétaires ? Un impôt bas sur le travail, les revenus immobiliers et mobiliers, … P.ex. un taux de 21% pour l'ensemble des revenus (globalisés, avec une tranche exonérée de, p.ex. 10.000€), pour l'impôt sur les sociétés, pour la TVA, … MAIS en supprimant toutes les niches fiscales, les déductions et autres exonérations, … Cela simplifierait les choses, cela rendrait la fraude et l'évasion fiscales inutiles et, au bout du compte, tout le monde s'y retrouverait, à commencer par nos entreprises qui seraient de nouveau compétitives et qui pourront embaucher à nouveau, réduisant d'autant le chômage et les dépenses de l'Etat, … le cercle vertueux quoi !

QUEL PARTI osera proposer cela dans son programme pour les prochaines élections législatives ?

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Belgique. Les Régions envisagent une taxe kilométrique pour les véhicules automobiles ; la vie privée en danger !

Si on en croit les médias, les trois Régions du pays auraient lancé un projet de taxe kilométrique dans la zone appelée 'zone RER' autour de Bruxelles ; le but de cette (future) taxe est de réguler le trafic autour de Bruxelles et à l'intérieur de la Région de Bruxelles-capitale.

La première phase, de test, consiste à équiper le véhicule d'un millier de volontaires d'un système intelligent visant à la perception automatique de la dite taxe : un montant est chargé dans le système qui décompte ensuite, en fonction de l'endroit et de l'heure de l'utilisation du véhicule, le montant dû. Cela signifie que le système en question doit, en permanence savoir avec précision où se trouve le véhicule de manière à pouvoir appliquer le 'tarif' ad-hoc ; mais, comme cette taxe/redevance est perçue par les trois Régions, il semble indispensable que le système soit stocke, soit transmettre en temps réel les données de localisation du véhicule … En d'autres termes, il sera possible pour les services en charge de la gestion/perception de cette taxe/redevance d'avoir une information détaillée des déplacements (au moins au sein de la zone concernée) de TOUT véhicule …

Comment la vie privée des utilisateurs de ces véhicules va encore être garante ???

La Ligue des droits de l'Homme se pose également la question et la réponse est, à ma connaissance, toujours attendue.

C'est, après la carte MOBIB qui, sans aucune justification opérationnelle (la gestion du trafic des véhicules de transport en commun ne nécessite pas de connaître l'identité des utilisateurs, mais bien leur nombre), enregistre tous les trajets des utilisateurs, que la Belgique 'flique' ainsi ses citoyens (note : la carte MOBIB commence à être étendue à la SNCB avant De Lijn et les TEC …)

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Belgique : les nominations politiques à la tête des entreprises publiques, stop ou encore ?

En cet été 2013, l'un des sujets de discussion (et de discorde) au sein du gouvernement fédéral belge, ce sont les nominations d'un certain nombre de 'top-managers' au sein, à la tête d'entreprises et organismes publics. Le problème majeur réside dans le fait qu'en Belgique (mais aussi dans d'autres pays aussi peu développés), ce type de nominations fait l'objet d'âpres négociations, ou, plutôt de marchandages dignes de 'marchands de tapis' (même si cette activité est tout-à-fait respectable) …En effet, il faut respecter des équilibres entre partis politiques de la majorité (et leurs poids respectifs) et entre les communautés linguistiques ….La compétence des dirigeants potentiels n'étant, généralement, que totalement accessoire (ce qui n'empêche que certains d'entre eux sont compétents, mais c'est loin d'être une généralité). Et après, les responsables politiques ont le culot de se plaindre que les entreprises (et autres organismes) publiques sont la gérées …

QUAND, en Belgique, nommera-t-on enfin les dirigeants d'entreprises publics et d'organismes publics en fonction EXCLUSIVEMENT de leurs COMPETENCES et non de leur appartenance linguistique et politique ??? Le jour où on y parviendra, le pays sera déjà nettement mieux géré, les trains seront à l'heure (et sûrs), l'argent ne sera plus gaspillé pour faire plaisir à l'un ou l'autre 'baron' politique, … !

EXIGEONS cela de la part de nos hommes et femmes politiques et voyons lesquels s'investissent vraiment, au-delà de vaines promesses électoral(ist)es, dans cette direction !

 

Quelques exemples dans les médias :

SNCB : Vandenbroucke dans la danse ?

Di Rupo bute sur la SNCB avant les vacances

Regering-Di Rupo gaat vakantie in zonder toplui

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Le groupe SNCB sur les rails vers une nouvelle structure

Ce vendredi 28 juin, la Commission Infrastructure de la Chambre a voté le projet de loi visant à modifier la structure du 'groupe SNCB' dans l'optique de l'ouverture du rail européen à la concurrence (début 2019 en principe).

Dans la future structure (qui devrait être effective début janvier 2014 si tout se passe comme prévu),

– la Holding disparaît,

– les deux entités opérationnelles – la SNCB et Infrabel – se partagent ses compétences mais aussi la dette importante hébergée dans la holding depuis la scission le 1er janvier 2005 de la défunte SNCB unitaire

– une nouvelle entité sera créée, HR Rail qui gérera l'ensemble du personnel 'ferroviaire' et le mettra à disposition des deux entités opérationnelles (ce qui, dans la structure actuelle, était l'une des missions de la holding).

Ce vote est positif car il ouvre la voie à la nouvelle structure qui devra être précisée par des Arrêtés Royaux (à confirmer par la loi dans les 12 mois si je me souviens bien) mais la répartition des compétences (dictée par des considérations politiques mais aussi financières/bilantaires) pose problème. En effet, au lieu de donner Infrabel la compétence sur tout ce qui est infrastructure, les gares (et quais et parkings) seront confiées à la SNCB … C'est faire mine d'oublier que dans un peu plus de 5 ans, le rail sera totalement ouvert à la concurrence et que les autres opérateurs devront pouvoir utiliser l'infrastructure existante à des conditions non discriminatoires ; ce qui signifie que la SNCB devra octroyer des bureaux et/ou guichets dans SES gares à ses concurrents qui le souhaitent … Un premier problème se présentera bien avant 2019 : la Deutsche Bahn (DB) vient de recevoir l'autorisation de faire circuler des

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Un Réseau Express Bruxellois (REB) en attendant le RER ? Oui, MAIS …

Bruxelles a été, récemment, classée 'ville la plus embouteillée au monde' ; on peut discuter sur ce classement mais il est indéniable que la mobilité à Bruxelles est devenue plutôt l'immobilité à Bruxelles … Tout cela à cause de l'absence d'une politique de mobilité de mobilité cohérente sur l'ensemble de la Région de Bruxelles-Capitale (et de/vers Bruxelles)

Le Réseau Express Régional (RER) censé améliorer la mobilité de Bruxelles vers 'la province' et de 'la province' vers Bruxelles (ainsi que, partiellement, au sein de la région bruxelloise) prenant de plus en plus de retard (il est actuellement prévu vers 2022, si tout va bien), des voix s'élèvent pour réclamer la création rapide de l'utilisation du réseau ferré intra-bruxellois et, plus particulièrement, des arrêts et autres (petites) gares. L'idée, d'un point de vue théorique,est très logique et sa réalisation permettrait sans ucun doute d'améliorer la mobilité ainsi que l'offre de transports en commun MAIS, en pratique, c'est autre chose :

– le réseau ferré bruxellois n'est pas isolé du reste du réseau, au contraire, il en est l'un des (LE ?) nœuds principaux et toute modification du trafic en région bruxelloise aura(i)t des conséquences sur une part non négligeable du réseau, voire l'ensemble du réseau (via les correspondances)

– les retards de développement du RER signifient que les voies supplémentaires prévues pour celui-ci ne sont pas disponibles (pas de rails, de quais, de caténaire, d'alimentation électrique, …), ce qui signifie que l'ensemble du trafic doit se faire sur le réseau existant (en majorité sur 2 voies, une dans chaque sens) alors que ces travaux sont justement justifiés par l'augmentation du trafic à la fois lent (arrêts très nombreux) et rapide (IC)

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Un péage urbain à Bruxelles ? Oui MAIS …

Dans ses dernières recommandations en date, l'OCDE invite la Région de Bruxelles-Capitale, à, entre autres, instaurer un péage urbain en complément d'autres mesures liées à la mobilité (qui est, actuellement, plus de l'immobilité que de la véritable mobilité).

Pourquoi pas un péage urbain à Bruxelles ? D'autres grandes villes l'ont fait et cela semble fonctionner pas trop mal.

MAIS il FAUT, au préalable, améliorer l'offre de transports publics pour pouvoir absorber tous ces automobilistes qu'on aura laissés aux portes de Bruxelles … Et, comme à Bruxelles on fait toujours tout à l'envers en matière de mobilité, on instaurera un péage avant de se rendre compte que l'offre de transports publics est insuffisante et ce sera la galère pendant des années … (j'entends déjà les pseudo-arguments : 'il faudra attendre les recettes du péage pour avoir les moyens de développer l'offre de transport…' du grand n'importe quoi car, pour des conneries, on parvient à emprunter, mais ici, on ne le pourrait pas ???)

 

Mise à jour du 14 juillet 2013 : le gouvernement régional bruxellois, profitant de la torpeur estivale, vient d'annoncer son intention de créer un péage urbain à Bruxelles mais, comme on pouvait s'y attendre, sans, au préalable, offrir une quelconque alternative en matière de transports en commun aux automobilistes qui ne pourraient/voudraient s'acquitter de cette nouvelle taxe à peine déguisée …

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La sécurité du rail belge ne peut plus attendre 10 ans ! L’ETCS full supervision tout de suite sur les ‘corridors fret’

Le récent accident d'un train de marchandises près de Schellebelle/Wetteren rouvre, une fois de plus, le dossier relatif à la sécurité du rail en Belgique.

Au lendemain de la catastrophe de Buizingen, la Chambre s'est penchée sur le sujet au travers d'une commission spéciale consacrée à la problématique de la sécurité du rail ; cette commission parlementaire a tiré des conclusions assez accablantes pour le monde politique des années 80 et 90 et la SNCB de l'époque pour les manque d'investissements, les changements continuels de 'philosophie' en matière de sécurité, … Cette même commission a émis de nombreuses recommandations dont l'installation rapide d'un vrai système de sécurité sur l'ensemble du réseau ferré belge et des motrices ; ce système devant être du type 'européen' (standard ERTMS/ETCS) pour pouvoir être imposé également à l'ensemble des opérateurs (d'abord de fret, dans quelques années, aussi de transport de passagers) qui empruntent le réseau ferré belge.

Depuis lors, le groupe SNCB a fait des plans, des projets, établi des budgets et a décidé d'installer très rapidement (en voie de finition) le système belgo-belge d'aide à la conduite, le TBL1+ sur l'essentiel du réseau et l'ensemble des motrices ayant une espérance de vie d'encore au moins quelques années. Le TBL1+ a deux inconvénients majeurs :
– il ne freine le convoi que si, à 300 m d'un signal rouge, la motrice roule à plus de 40km/h, ce qui n'empêche pas toujours, loin s'en faut, le train de dépasser le signal voire le 'point dangereux' (aiguillage), son efficacité est donc plus que limitée ("mais c'est mieux que rien" diront certains optimistes)
– comme il s'agit d'un système belgo-belge, il ne peut être imposé aux opérateurs étrangers empruntant notre réseau ferré (contrairement à l'ETCS, système européen harmonisé qui peut être imposé à TOUS les opérateurs)

D'aucuns, opposés par idéologie/dogmatisme à toute forme de 'libéralisation' de services qu'ils estiment devoir rester dans le giron de l'Etat tout-puissant, invoque cette libéralisation pour justifier les accidents alors qu'en fait, c'est un manque de volonté politique, une opposition à cette libéralisation qui a retardé la prise des bonnes décisions en matière d'équipement du réseau ferré belge.

Aujourd'hui, le marché du transport de fret est ouvert à la concurrence et un certain nombre d'opérateurs empruntent nos lignes ferroviaires, en 2019, ce sera l'ensemble du transport ferroviaire qui sera totalement ouvert MAIS, SI TOUT VA BIEN (ce sont les prévisions actuelles mais comme on sait que, par le passé la SNCB ou le groupe SNCB ne les a jamais respectées), il faudra attendre 2022 (au plus tôt) pour voir l'ensemble du réseau belge équipé de l'ETCS … MAIS, car il y a un autre mais, seules les lignes les pus importantes seront équipées – toujours selon les plans et budgets actuels- du vrai système ETCS permettant de ralentir le train bien avant le signal, le point dangereux, les autres seront équipées d'une version 'light' du système, l'ETCS Limited Supervision qui, fonctionnellement, est identique au TBL1+ mais est harmonisé au niveau européen ; cette sécurité au rabais est inacceptable !

Suite à ce nouvel accident, il est plus qu'évident qu'il faut DE TOUTE URGENCE, équiper les 'corridors fret' de l'ETCS Full Supervision de manière à pouvoir l'imposer à TOUS les opérateurs frets et améliorer ainsi la sécurité de notre réseau et donc de nos concitoyens ! Qui OSERA s'opposer à cette idée ? Qui décidera que la sécurité de nos concitoyens ne psse pas avant toute autre considération ?

 

Pour plus d'infos sur le système de sécurité ferroviaire européen : http://www.ertms.net/  (en anglais)

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Téléphonie mobile : les réseaux transfrontaliers et même pan-européens sont possibles, pourquoi attendre ?

Depuis quelques années, grâce au traité de Schengen et à l'Euro, nous ne voyons plus les frontières intra-européennes sauf à l'examen de notre facture de téléphonie mobile au retour d'un voyage/séjour à l'étranger … Certes la Commission européenne fait des efforts depuis quelque temps pour (faire) baisser les coûts du 'roaming' (de l'itinérance, pour les puristes dont je ne fais pas partie) mais la différence de prix entre les communications 'nationales' et 'étrangères' reste très élevée.

C'est dans ce cadre qu'une réflexion a été lancée au niveau européen (quelques sources : http://is.gd/CEvxrfhttp://is.gd/g12pLd ) ; pourquoi continuer à avoir des dizaines d'opérateurs en Europe (3, 4, 5 voire plus par Etat-membre) alors que les USA n'ont que 4 grands opérateurs 'nationaux' (avec, ensemble, plus de 300 millions de clients soit plus de 90% de la population des USA) et quelques dizaines d'opérateurs régionaux/locaux.

D'aucuns, qui, dans chaque opportunité, voient des difficultés, argumenteront en mettant en avant le fait que les Etats attribuent les licences d'exploitation qu'elle font payer très largement pour alimenter leurs budgets nationaux et c'est exact mais ce n'est pas incompatible avec des réseaux transfrontaliers ou même pan-européens ! En effet, lorsque l'appareil mobile se signale à un réseau mobile, il envoie, entre autres, l'identifiant (chiffré) de son opérateur, l'antenne-relais contactée vérifie cette identité et accepte ou non la communication en fonction des accords entre opérateurs ; il suffit que les réseaus 'nationaux' soient regroupés en une seul méta-réseau qui, pour des 'raison historiques' conserverait provisoirement plusieurs identifiants 'nationaux' avant de passer à un réseaux unique dont la gestion serait centralisée pour l'ensemble des Etats couverts. Une telle solution permettrait de sérieuses économies en matière de gestion de réseau, de gestion de clientèle, économie d'échelle, … Et, pour le client 'nomade', cela entraînerait une plus grande liberté et, probablement une plus grande consommation de services, sans risque de voir sa facture exploser (certains ont reçu des factures de plusieurs milliers d'euros pour quelques jours de 'surf' à l'étranger …).

Les réseaux pan-européens de téléphonie mobile seraient donc une aubaine tant pour les opérateurs que pour les consommateurs ; qu'attend-on pour les développer ?

Vos réactions (questions, critiques, commentaires, compléments d'infos, …) sont les bienvenues.

Complément d'information :

Pour celles et ceux qui souhaitent se documenter un peu plus sur le sujet (fonctionnement des réseaux de téléphonie mobile), cette page est un bon point de départ vers des infos plus détaillées et techniques (si nécessaire) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_de_téléphonie_mobile

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